Le cancer est le deuxième signe cardinal après le bélier, le quatrième signe du zodiaque et le premier signe d’eau. Il débute avec le solstice d’été. Le cancer comme sa carapace l’indique correspond au moment où l’homme prend possession de lui. Après avoir expérimenté le monde en bélier, l’avoir maintenu en place en taureau et avoir créé un lien entre lui et l’homme en gémeaux, le cancer retourne dans sa carapace pour s’explorer lui-même.
Il est le deuxième signe cardinal après le bélier, le quatrième signe du zodiaque et le premier signe d’eau. Il débute avec le solstice d’été. Le cancer comme sa carapace l’indique correspond au moment où l’homme prend possession de lui. Après avoir expérimenté le monde en bélier, l’avoir maintenu en place en taureau et avoir créé un lien entre lui et l’homme en gémeaux, le cancer retourne dans sa carapace pour s’explorer lui-même. Il symbolise la première descente dans les abîmes. Le premier pas de distance, ou à l’instar du crabe, premier moment de recul.
Avec le cancer, l’homme se recentre sur lui-même.
Avec les trois premiers signes, c’est un peu comme si l’homme recevait des imprécations du monde extérieur, ici la force vient de lui. Il ne réagit plus à une force de la nature mais à une force qui émane de lui. Avec le cancer, la première exploration sera celle de sa carapace ou de son foyer. Ainsi, le cancer est souvent associé à la famille, au foyer, à l’âme et au passé.
S’il est associé au passé, c’est qu’il prend du recul avec le monde, qu’il s’isole mais cela ne l’empêche pas de vivre le présent ou le futur, juste, il a besoin de faire un premier bilan. D’ailleurs, ce mot ou ses déclinaisons est couramment utilisé par les natifs de ce signe. Ce pas à reculons fait de lui un être prudent et sa mise en carapace un être qui a besoin de sécurité, de confiance, qui se protège, protège les siens et son lieu de vie. On dira alors qu’il est casanier mais en fait, il protège son foyer car il est la chrysalide de sa métamorphose.
Cette métamorphose qui s’opère dans le cancer est le début d’une conscience séparative et si on associe souvent la mère, la maternité à ce signe c’est qu’en effet, comme la mère avec son enfant, le cancer commence à comprendre qu’il va falloir couper le cordon et se séparer. Que l’homme est seul. Il est un peu la conscience du paradis perdu. Le moment où on cesse d’être en toute innocence comme l’étaient le bélier, le taureau et les gémeaux. Le cancer sera donc aussi associé à l’enfance comme un paradis perdu. On dira qu’il est nostalgique, qu’il regarde en arrière.
Comme être « séparé » il est méfiant, on l’a vu, mais aussi craintif, frileux et très émotif. Sa carapace ne protégeant qu’une chair trop tendue. Celui qui porte la carapace est celui qui ne sait pas se protéger seul. Trop émotif, son raisonnement peut parfois être altéré, troublé car tout est diffus dans ce monde aquatique et retiré. La vie du cancer est perçue comme les images des rêves qui restent diffuses, un peu comme des ombres. Il peut encore sombrer dans la dépression et ne plus savoir sur quel pied danser. En cela, on le dira lunatique, instable mais pourtant, une fois la paix intérieure retrouvée, il commencera doucement à pointer son nez vers l’extérieur en direction du soleil qui s’apprête à monter au zénith dans le signe du lion.
En attendant, le cancer, essentiellement réceptif, devra baigner dans le flot des sens, des émotions, de l’imaginaire pour ressentir son appartenance au monde terrestre. Il va par sa prégnance développer les moyens de répondre aux stimuli extérieurs, il est l’être de la forme, celui qui construit doucement, les métiers du bâtiment de la maçonnerie par exemple vont lui être associés comme ceux de l’écriture. Le cancer peut finir par atteindre une connaissance intuitive de la conscience.
Sur le plan physiologique, le cancer va gouverner par analogie : ce qui contient comme l’estomac, les ovaires, l’utérus mais aussi ce qui baigne ou qui donne vie comme le liquide amniotique, les lymphes, les seins qui contiennent le lait maternel et enfin l’œsophage qui relie du haut au bas.
Comme luminaire, la lune a un effet sur les yeux et ici notamment l’œil gauche, qui est le côté symbolique de la mère car en effet, on dit que la mère occupée à allaiter son enfant, lui donne plus volontiers le sein gauche pour avoir la main droite libre. D’ailleurs, la réputation des cancers en matière d’alimentation et de cuisine n’est plus à démontrer et c’est pourquoi le sens du goût est celui qu’on lui attribue le plus volontiers. Certainement pour la relation à la mère nourricière.
La lune est l’astre qui domine le signe du cancer. La maison qui lui est attribuée est la IV. Jupiter est en exaltation dans ce signe, mars y est en chute et Saturne en exil. La lune est en domicile dans le signe du cancer.