Le lion est le deuxième signe de feu et deuxième signe fixe, il est le cinquième signe du zodiaque. Le lion culmine avec le soleil au milieu de l’été. Il symbolise la pleine conscience de soi et conscience du monde qui l’entoure
Deuxième signe de feu et deuxième signe fixe, il est le cinquième signe du zodiaque. Le lion culmine avec le soleil au milieu de l’été. Il symbolise la pleine conscience de soi et conscience du monde qui l’entoure. Signe positif, il détermine le but immédiat de la conscience éclairée.
Sorti de la carapace du cancer qui a été une sorte de point de mire, le lion projette ce qui est dedans à l’extérieur et inversement. Il est le signe de l’analogie et donc de la créativité. Il est capable de choisir dans le monde ce qui servira le mieux son œuvre et d’évoluer à la contemplation de celle-ci et en cela, on trouve souvent l’être lion parmi les artistes.
Mais le lion peut aussi se refléter ou évoluer à travers sa progéniture qui fait état d’œuvre artistique. De là, on le dira narcissique mais c’est qu’il est en constante évolution. Le cancer avait une conscience floue de l’humain, comme on l’a vu, noyée dans la masse. Avec le lion, la conscience est claire et l’ego prononcé. Par rapport au bélier qui dit « je » en se projetant et sans conscience pleine de ce que ce « je » représente, ici le lion sait qu’il dit « je ». Il est émergence de l’individu comme être séparé. Le cordon ombilical est maintenant coupé.
Le besoin du lion sera donc de trouver un lien avec les autres par le biais de l’amour. Ainsi, est-il généreux, aimant. Mais dans sa prime enfance, l’enfant lion n’aura de cesse de construire sa personnalité et de s’individuer. D’ailleurs, il cherche à gagner les autres par ses qualités et jamais de manière superficielle. Il attend que l’on remarque son courage, sa ténacité, son sens de l’organisation et semble un brin autoritaire quand il voit qu’autour de lui les autres ne s’en sortent pas aussi bien mais il n’est jamais mesquin. Il souhaite vraiment « éclairer » l’autre, l’aider à devenir meilleur. Il est en cela aussi un excellent pédagogue ou formateur.
Le problème est qu’il peut oublier parfois que d’autres fonctionnent autrement avec leur propre échelle de valeurs, leur propre organisation.
Ainsi le lion peut paraître un brin dirigiste car il sait de quoi et de qui il a besoin pour atteindre son but.
En tant qu’être éclairé par le principal luminaire, il ne supporte pas les coups bas, la malhonnêteté, la dissimulation, tout doit rester éclairé, transparent. C’est un perfectionniste voire un être obsessionnel, c’est surtout en fait un optimiste et un passionné.
Quand il semble chercher à diriger les autres, c’est en fait sur lui-même qu’il cherche à avoir du pouvoir. Il affronte la vie avec réalisme, sans fard. Sauf parfois celui de son ego.
D’ailleurs les gens dont il s’entoure lui servent de miroir, de même que les expériences qu’il fait. Il se réfléchit dans la matière, dans l’Autre dans le but d’une évolution personnelle. Il a donc besoin de cette cour pour se réaliser et non pas à proprement parler pour l’écraser ou lui nuire.
En revanche, il ne supporte guère qu’on lui dicte ses actes. Cette conscience qu’il développe, il veut l’atteindre par lui-même et ne peut admettre qu’elle lui soit dictée par un autre. Il cherche toujours à être au-dessus et ce monde de la grandeur peut, du moins un certain temps, se substituer à une véritable conscience. Au lieu de briller lui-même il sera attiré par tout ce qui brille, ce qui est cher, ce qui a de la valeur. Voilà un mot important pour le lion qui, a un sens des valeurs et de l’honneur qui lui empêche justement toute bassesse.
Il reste un être de conscience et en cela il est apprécié dans une entreprise.
Sur le plan négatif, cette conscience étonnante peut le pousser à croire qu’il est Conscience et que le monde, c’est lui. On ne s’étonnera pas que certains personnages un peu mégalomanes soient de ce signe ou marqués par ce signe. Aveuglé par la lumière, le lion peut soudain prendre ses désirs pour des réalités et tomber dans l’illusion totale de sa grandeur. C’est un risque que tout lion connaît et qu’il a au moins effleuré s’il n’y a pas plongé.
Enfin son énergie et son dynamisme en font un être d’action et de décision. Et le pouvoir dont il se targue, sera plus évident dans le sagittaire, le prochain signe de feu dans lequel la conscience permettra de passer le seuil de la spiritualité.
Les correspondances physiologiques du lion sont le cœur (avoir du cœur est en effet à la fois avoir du courage ce dont le lion ne manque pas mais aussi être enthousiaste à la tâche comme l’est le lion et enfin, être généreux, principale qualité du lion).
Le cœur comme organe central rappelle d’ailleurs aussi l’égocentrisme du lion. Le signe du lion gouverne aussi la moelle épinière et la colonne vertébrale. Et enfin, le sens qu’on lui attribue est celui de l’odorat.
Puisqu’il est gouverné comme le cancer par un luminaire, il commande aussi un œil, l’œil droit, du côté du père. C’est pourquoi le lion est aussi le signe de la paternité.
Le soleil maîtrise le lion, mars et Neptune sont en exaltation dans ce signe. Uranus est en exil, et le soleil est bien sûr en domicile dans le signe du lion. Sa maison est la V. Le sens qu’on lui attribue est celui de l’odorat.